Loubillé tire son nom de l’ancienne Lupilliacum ou villa lupillii.
Le village s’est développé à partir du domaine de Lupillius, un riche propriétaire terrien de l’époque gallo-romaine.
Au 10ème siècle, Loubillé est donné par le comte d’Angoulème aux moines de Charroux qui construisirent un prieuré. Les bâtiments furent démolis en 1877.
Le dernier prieur en fut M. de Saint Priest, ambassadeur de France en Turquie.
En plus de son prieuré, Loubillé a possédé l’annexe d’une commanderie de l’ordre de Malte. Sur son emplacement est bâtie l’ancienne école, transformée aujourd’hui en logements communaux.
L’église fut détruite pendant la Révolution, après avoir été vendue comme bien national pour deux mille cinq cents livres. L’église actuelle date de 1874
Loubillé, enclave de Saintonge en plein pays poitevin.
Sur une des cartes de Cassini représentant la région, Loubillé est identifiée comme étant une enclave de la Saintonge en plein pays poitevin.
Cette particularité fit dire à certains, quand le phylloxéra ravagea la Saintonge, qu’il était presque normal que la commune de Loubillé fût la première commune viticole des Deux-Sèvres a être sinistrée par le fléau ; ce qu’elle fut en effet.
Cinquante années plus tard, Loubillé avait aussi le triste privilège d’être un des premiers foyers de France pour l’invasion du doryphore.